• Et voici l'itinéraire réalisé durant 5 mois de vie en Amérique du sud

    Itinéraire en Amérique du sud

     


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  • Durant mon voyage ma vigoureuse Transalpèt est arrivée en Amérique du sud avec au compteur 17 713 kms.

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

     

     Comme je le précise dans la partie "préparation de la moto et du pilote" vous trouverez l'ensemble des modifs faites sur ma vigoureuse Transalpèt avant le départ sur les excellents forums : Transalpage et Africatwin...

    Voici ce qui a été fait durant le voyage sur cette fantastique moto qui m'accompagne au quotidien :

    4 500 kms après être parti du port de Montevidéo, juste avant de monter le plus haut col de mon voyage (le paso de Jama - 4836m), je fais un petit entretien complet de la moto avec lubrification de tous les points sensibles, contrôle général de la moto mais surtout un nettoyage du filtre à air BMC, où j'enlève la chausette sand-stop histoire que ca resipre au maximum, vu le manque d'oxygène en altitude.

    Ma Transalpèt et ses amis du monde

    7000kms plus tard, à 24 800 kms, je profite de mon passage à Santiago de Chile pour effectué la 1ère grosse révision.

    Ma Transalpèt et ses amis du monde

    Contrôle général, vérifications serrage, lubrification des points sensibles, vidange moteur (motul 5100) + filtre à huile, nettoyage filtre à air BMC (j'en profite pour remettre la chausette sand-stop), changement des pneumatiques pour des Pirelli MT60, réglage (durcissement) de l'amorto arrière (comme certaines personnes au regard aiguisé l'avaient vu aussi et me l'ont écrit ).

    Pour info, voici les coûts de cette révision au garage de Marco Soto (Santiago d Chile) : Pneus Pirelli MT 60 : 200 US$ + 16 US$ de montage, filtre à huile (origine Honda !!! ca rigole pas) : 20 US$ (aie !!), huile motul 5100 (3L) : 32 US$, utilisation de l'atelier de Marco pour faire ma révision : 30 US$ (il m'a dit que comme j'avais tout fait tout seul, j'étais libre de donner ce que je voulais).Au total, un peu moins de 300 US$...

    J'en profite pour vous conseiller cette très bonne adresse Marco est un bon mécano et très sympa, il travaille, vite et bien. De plus il m'a fait profiter de ses réductions en tant que professionnel (mais j'ai payé directement les magasins dans lesquels nous avons trouvé les pièces).

    Ma Transalpèt et ses amis du monde

    Concernant le choix des pneumatiques, voici mon avis : Je suis parti avec des Heidenau K60 Scoot M+S. Ces pneus se sont bien comportés mais leur usure est rapide (7000kms mais je pense que j'aurais pu faire encore un peu moins de 1000km de plus en les épargnant au max). Ce sont de très bons pneus en TT, bonne accroche sur l'asphalte aussi bien sur le mouillé que sur le sec, bonne remontée d'informations et sensations seines sur l'angle même sous la contrainte (freinage, moto très chargée) . Mais je pense que se sont surtout des pneus à privilégier dans des conditions froides voir très froides, ce qui lors de mes sessions de roulage dans les deserts (chauds) a, à mon avis, accentué leur usure. Une seule chose de désagréable est qu'avec l'usure du pneu avant se produit une impression de jeu dans la direction, uniquement dû au pneumatique (pourtant bien équilibré). C'est sa faiblesse mais le prix est très attractif...

    Ma 2ème monte se fait avec les Pirelli MT60 et me donne plus satisfaction ! Ils réagissent bien sur le sec et le mouillé et semble mieux tenir la distance. Bonne sensations et remontée d'informations. Peut être un peu en dessous en utilisation TT mais ne pas avoir de vibrations à basse vitesse dans le guidon quel que soit l'état de la route est beaucoup plus agréable ! Bref je les conseille, si j'avais eu le choix, j'aurais aimé essayer les Pirelli scorpion qui me semblent très bien convenir pour une moto de cylindrée moyenne...

    Ma 3ème monte se fait avec des Pirelli Scorpion MT90. CEs pneus ont un excellent grip sur route sèche, mouillée et gravillonneuse (voir très très très gravillonneuse). Bon feeling, il n' y a que dans une utilisation TT où ils avouent leurs limites plus rapidement que le MT60... encore que l'avant à une glisse traine saine et raccroche bien, pour moi c'était plus l'arrière qui glissait beaucoup sur les pistes très difficiles et pierreuses de Bolivie... en même temps c'était vraiment extrème comme utilisation pour ces pneus a profil routier... aujourd'hui où je vais beaucoup moins faire de piste, je pense que c'est la monte idéale pour ma transalpèt, changer à 8000km, ils pouvaient faire encore 2000 de plus mais l'intérieur partait en lambaux et m'a fait crevé... est ce du à l'utilisation TT et à une température élevée ? En tout cas de très loin les meilleurs pneus que j'ai eu pour leur polyvalence... je trouve qu'ils valent les Michelin Anakee sur asphalte tout en permettant de sortir sur des sentiers même très techniques. Je rachète sans hésiter !

    Et enfin ma 4ème monte se fait avec des Metzeler Tourance EXP. le pneu se comporte globalement bien, même si le feeling est bien moins bon après les scorpions... Je ne sais pas si c'est dû à un mauvais équilibrage ou si c'est le comportement du pneu mais j'ai des vibrations dans le guidon aux alentours de 60km/h. comportement sain bonne tenu sur l'angle, pas testé en vraies conditions de TT.

    A 10 000 kms (soit 27 800kms) contôle général, lubrification, tension de chaîne. Je suis extrèment content d'avoir équipé ma Transalpèt d'un système de lubrification Scottoiler. En effet en libérant une goutte d'huile sur le kit chaine toutes les 1 à 2 minutes, mon kit chaine supporte très bien la distance et m'évite beaucoup de session mécanique le soir avec la tensions de chaîne !!! Juste parfait !!! Comme je n'ai pas acheté le reservoir additionnel pour faire des économies, je dois faire le niveau dans le reservoir tous les 1000kms avec ma seringue et l'huile pour chaine de tronconneuse que j'ai amené avec moi, mais cela se fait très bien et est très facile !

    A 12 000kms (soit 29 500 kms) contrôle général, lubrification, nettoyage des filtres à air. La chausette sand-stop fonctionne a merveille ! Mon filtre BMC reste propre alors que la chausette est pleine de sable/poussière.

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 13 000 kms (soit 30 500 kms) vidange moteur (sans filtre), lubrification et contrôle général.

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 14 500 kms (soit 32 000 kms) J'ai la chance de trouver dans la ville de Santa Cruz en Bolivie, tout ce qu'il me faut ! Je fais une vidange (huile Motul 5100) avec le filtre que j'avais amené, contrôle général, vérification serrages, lubrification des points sensibles et changement des pneus pour des Pirelli Scorpion MT 90. Au final pour les 2 pneus + l'huile j'en aurait pour 200 $US.

    J'en profite pour vous conseiller ce super magasin : Becar respuestos (surement le meilleur de tout Santa Cruz car il m'a été conseillé par les amis chez qui j'ai dormi) où le stock est vraiment impressionnant, l'accueil chaleureux (car ici les touristes sont rares donc un mec qui voyage seul pendant 5 mois en Amer. sud c'était une première pour eux) et le montage des pneus a été gratuit (mais j'ai donné un billet au mécano).

    A 14 800 kms (soit 32 300 kms) sur les très difficiles pistes Boliviennes de la Routa del Ché, mon amortisseur EMC a rendu l'âme. J'ai fini les 200 derniers kilomètres pour rejoindre Sucré assis sur un ressort qui rendait la moto très difficile a conduire... Une fois à Sucré, j'ai fais la connaissance (grâce à des amis du moto club de Santa cruz et a Luciano du moto club de Sucré) de Niki et de son garage : MOTOCAR. Si vous y aller dites lui que vous venez de ma part, c'est le mécano le plus sympa que j'ai rencontré de ma vie !!! Il m'a laissé utilisé les qlqs outils qui me manquait pour démonter mon amorto, a gardé ma moto le temps de la réparation, m'a indiqué le meilleur atelier pour la réfection des amortisseurs et m'a invité a manger chez lui avec des discussions très intéressantes sur la Bolivie... vraiment une personne exceptionnelle !!!

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    Et la avec le soudeur, réparateur d'amortos et un peu magicien de système D aussi.

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 17 500 kms (soit 35 000 kms) Nettoyage du filtre à air + remise en place de la chaussette sand-stop car j'arrive sur la cote Pacifique Péruvienne et il y a beaucoup de sable... Après 2 mois en altitude ca fait plaisir de récupérer une moto avec tout ses chevaux !!!! Et comme d'hab controle général de la moto, lubrifications, remplissage scotoiler...

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 20 000 kms (soit 38 800 kms) Contrôle général, vérifications serrage, lubrification des points sensibles, vidange moteur (castrol semi synthèse 10W40), nettoyage filtre à air BMC (j'en profite pour enlever la chausette sand-stop), légère tension chaîne (2 fois en 20 000kms !), remplissage comme tous les 1000kms de mon scottoiler.

    Amorto arrière HS, 5000kms après le reconditionnement Bolivien. J'ai entre 1200 et 1500 km à faire monté sur ressort pour atteindre Medellin et récupérer l'amortisseur neuf sponsorisé par EMC... Ca va être bien dur et plein de rebndissements !!

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 21 500 kms (soit 40 500 kms) A Medellin, je trouve le très bon et sympatique garage Africa moto qui me laisse utiliser un coin d'atelier pour effectuer : contrôle général, lubrification, changement des pneus pour des Metzeler Tourance EXP (200€ avec le montage/équlibrage), tension câble embrayage, remplacement de l'amortisseur arrière par un EMC tout neuf et cette fois conditionné pour mon utilisation (ouf ! c'est mon dos qui va être content), vidange moteur + filtre à huile avec de la Motul 15W50 (35€ les 3L) (c'est un bon choix pour ce pays chaud car l'huile supporte beaucoup mieux la montée en température dû aux embouteillages) et nettoyage complet de ma vigoureuse Transalpèt qui a été lavée 2 fois en 4 mois et demi !! J'ai une moto toute neuve... Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuu

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!

    A 24 538 kms (soit 42 251 kms) Fin du voyage de 5 mois... effectué sans problème (à part 2 crevaisons) et mon amorto arrière qui n'aurait pas lâché si je l'avais envoyer à EMC pour le configurer à mon utilisation avant de partir.

    Que du bonheur !!!! J'adore vraiment cette moto, c'est une machine géniale pour voyager sur tous types de routes et pistes !

    Ma Transalpèt aux petit oignons !!!


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  • L’idée de départ à l’ile Chiloé, était de prendre un bateau pour rejoindre le village de Chaiten et descendre au sud pour rouler sur la carretera Austral… malheureusement pour moi la météo annonce énormément de pluie et de grêle. Je change mes plans et remonte donc directement au nord…

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Mais avant de quitter le Chili, je me prends une journée relaxe pour retourner dans le village de Lican Ray qui est pour moi l’endroit le plus sympa de toute la région des lacs.

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    Je fais aussi le détour par la plage que j’ai préférée avant de prendre la route en direction de la cordillère.

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     Pour mes dernières nuits au Chili, je suis hébergé chez Pabla et son fils Felipe. Ca fait du bien de se retrouver dans une maison avec une « maman » car la mienne me manque beaucoup (spéciale dédicace). Comme prévu, il pleut non stop donc on s’occupe en faisant de la cuisine et avant de quitter le Chili, Pabla me dit que je ne peux pas partir sans gouter le Pulmay…  (la recette est dans la partie : dépaysement pour vos papilles ).

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    2 jours plus tard, je profite de l’accalmie pour sortir du Chili et me rendre à Bariloche en Patagonie Argentine. A ce moment précis ma vigoureuse Transalpèt et moi même fêtons notre 10 000ième km en Amérique du sud .

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    Voici mon bilan après 3 semaines à parcourir le Chili du nord au sud

    Est ce que je pourrais y vivre ? :  OUI, je pense mais dans quelques années lorsque la consitution écrite par Pinochet et toujours en vigueur aura changé.

    J’ai aimé  : les Chiliens hyper accueillants avec qui j’ai pu découvrir et parler de tout, les paysages très différents, la culture très proche de ma culture européenne, pouvoir trouver des pneus pour ma moto et bricoler dans le garage de Marco, découvrir les pélicans et les lions de mer, gouter le poisson, les fruits de mer, les plats et boissons typiques, la possibilité de faire beaucoup de kilomètres en une journée, la région des lacs qui restera dans les plus belles choses que j’ai vu dans ma vie, la bière artisanale à Valdivia, la police pas corrompue et des passages de frontière faciles, les maisons et églises en bois sur l’ile Chiloé, les graffitis présents un peu partout dans les villes, faire un 100% de réussite à la « j’irai dormir chez vous », la soirée ou l’équipe du foot du Chili s’est qualifié pour le mondial au brésil, les taxis « collectivo » que l’on partage avec des gens qui vont dans la même direction et qui coutent vraiment pas cher.

    J’ai pas aimé  : que ce pays, qui possède l’économie la plus forte d’Amérique du sud ne propose pas un système de santé et d’éducation gratuite. En effet il est obligatoire d’avoir une mutuelle, et pour les personnes qui ne peuvent pas se le permettre financièrement et bien… ils vont mourir dans la rue, car la première chose que l’on demande a l’hôpital est une preuve de la possibilité de payer… (ceci est REEL et se pass quotidiennement !!!!)                                                                                                                  Le système éducatif lui aussi date de l’époque où Pinochet exerçait sa dictature. L’école publique est gratuite (mais de mauvaise qualité) jusqu’à la fin du lycée. Après pour n’importe quelle étude supérieure, il faut payer très cher (en moyenne 400€/mois) et c’est minimum 5 ans !                                                  La grande disparité entre les classes sociales et le verrouillage du système pour les classes basses et moyennes , le cout de la vie très cher où les billets disparaissent sans s’en rendre compte, la Panamerican payante, les chiens errants qui déboulent de partout et sont souvent agressifs.

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    A Bariloche, je retrouve une famille de voyageurs Italiens : Pablo, Enrica et Marco avec qui on avait discuté un bon moment quelques jours plus tôt dans une station service.

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    Ils ont la gentillesse de m’héberger dans l’appart qu’ils louent quelques jours avant de rentrer aux Caraïbes, où ils vivent sur un catamaran et proposent des excursions de 10 jours… si cela vous tente je suis sûr et certain que vous ne pourrez pas être en meilleure compagnie, voici leur site en francais : www.ecocroisieres-antilles.com

    On passe 3 jours incroyables ensemble car l’hospitalité en Argentine est absolument fantastique !!!

    Sur la routa 40 du sud au nord

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    On est invité pour chaque repas chez des personnes différentes pour manger un asado (barbec argentin ).

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    Et le petit clin d’œil de la vie, j'ai même la chance de rencontrer la petite fille de Ernesto (Che) Guevara !!! (c'est la 2ème femme en partant de la droite) alors forcément un voyage en moto en Amérique du sud, pour elle..ca a une dimension particulière…

    Le soir de cette photo c’était sushi Argentin et pasta Italiennes !!

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    Je quitte Bariloche en prenant la route des 7 lacs, et dors chez Tom et Ana… une très bonne soirée et matinée a écouter de la musique (Tom est prof de piano et joue dans différents groupes).

    Sur la routa 40 du sud au nord

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     Je profite et pars tard par une toute petite route magnifique à travers la cordillère

    Sur la routa 40 du sud au nord

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    Et à un croisement je rencontre Dorothée… on papote un peu et cette grande Dame de 53 piges, réalise son 2ème tour du monde à vélo en solitaire !! 4ans et demi sur les routes du monde avec son vélo, on décide de camper ensemble et on échange nos impressions sur les pays et sur les différences entre vélo et moto...

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    Très intéressant de discuter avec elle sur sa vision du monde et de sa vie… Plus de détails sur son blog : dorothee fleck.

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     Elle me conseille, la route qu’elle vient de prendre, et ca donne ca :

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    J’enchaine sur une longue journée à rouler a travers la Patagonie, le vent est hyper fatiguant, car puissant et toujours de coté ou de face, et le ripio (piste) est bien fatiguant aussi...

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    La 1ère partie de la vidéo sur ma remontée de l'Argentine par la Routa 40 et sa région des lacs et autres paysages et moments exceptionnels est visible juste ici :

    Comme c’est une région désertique et que le vent souffle fort, j'ai pas beucoup d'autres possibilités que de m’arrêter dans un petit hôtel pour reprendre des forces… Comme il y a rien à des kilomètres à la ronde, le tarif de la chambre fait mal... Mais après avoir un peu discuté avec Lucho, le patron de l'hotel, j'ai droit a une réduc... et au final je suis aussi invité a manger un asado avec lui et ses potes... Ca se fini en soirée poker et billard... Au final, vu comme ca s'est passé, et vu tout ce qu'il m'a offert, c'est comme si j'avais pas payé la chambre...l'hospitalité en Argentine est vraiment incroyable !!! encore un moment magique entouré de personnes qui sont devenus rapidement et naturellement des amis !!!

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    Le lendemain, une grosse journée de roulage pour sortir de la Patagonie et de son vent puissant...

    Petite anecdote, quand je suis arrivé à l’hotel de Lucho, on discute du vent… je lui demande si ca souffle toujours aussi fort... il me répond : aujourd’hui non, juste 120km/h… c’est comme d’habitude, ici c’est à partir de 180km/h que ca devient fort… ... Ok, bon, je suis petit joueur quoi !

    Sur la routa 40 du sud au nord

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    Je quitte la Patagonie et je suis invité par mon ami Javier à dormir dans la ville de San Rafael. Son hospitalité est parfaite !!! et on est entourré de ses enfants et amies de ses enfants, il y a vraiment une bonne ambiance !

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Et il me conseille de faire l'une des plus fantastique balade que j'ai eu l'occasion de faire dans le canyon qui est pas loin... ca donne ca :

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    Sur la routa 40 du sud au nord

    A la fin de la balade, j'arrive dans ce mirador magnifique !!! à l'eau turquoise

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Un bus que j'avais doublé un peu plus tôt arrive et les étudiants viennent tous me parler et me poser des questions... vraiment sympa, c'est leur voyage de fin de collège... ca m'a rappelé pas mal de souvenirs

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Je fais aussi une rencontre magique : Nicolas !! qui vit dans un petit container à ce mirador, il vend plein de petits trucs, dont des pierres du canyon... et il m'en offre une car le contact passe hyper bien...

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Vraiment un bon moment à rigoler autour de quelques matés...

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Avant de reprendre la route, je fais une petite révision à ma vigoureuse Transalpèt car on a mangé beaucoup beaucoup de poussières elle et moi. Et c'est trop bon de faire de la mécanique avec du maté !

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la route, je vois 2 KTM 990 adventure Chiliennes arrêtées, l’une d’elle est un peu démontée, je vais voir si je peux les aider, mais ce n’est pas possible car l’écrou de vidange s’est desserré et à libéré toute l’huile sur la roue arrière… le pilote et sa chérie, on vraiment eu chaud !! Je me dis que je suis bien content de faire ma mécanique moi-même… ! Au bout d’une demi-heure, un pick-up argentin s’arrête et on fini par charger cette si jolie et efficace moto dedans pour qu’ils voient si il y a possibilité de trouver une solution dans la ville d’à coté…

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

    J’arrive dans la nuit à la maison de Chopper, on discute un peu, je fais connaissance avec sa maman, ses chiens et sa tante…. 3 jours hyper sympa a beaucoup sortir avec plein de ses amis pour voir des concerts car c’est un grand fan de musique.

    Sur la routa 40 du sud au nord

     Il me conseille d’aller dans la Vallee de la luna, mais j’y arrive tard, je campe dans le parc naturel en plein désert avec une magnifique nuit étoilée… et le lendemain c’est parti pour la visite !!! sauf que c’est une journée loose (une journée qui commence mal et où tout s’enchaine… mal) possible pour moi de visiter mais il faut attendre 2h, je décide donc de continuer ma route mais un peu plus loin elle est fermée et n’ouvre que de 7h du soir à 7h du matin… J’ai 2 possibilités : soit j’attends, soit je fais un gros détour d’environ 300 kms… vu que ca me revient au même niveau timing, je décide de patienter en faisant le tour du petit village de Villa Union.

    Sur la routa 40 du sud au nord

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    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

      Dans environ 800kms je devrais faire ma révision, je pensais faire ça à Salta, mais vu que j’ai pas grand-chose a faire pour tuer le temps, je trouve de l’huile chez le petit marchand de 2 roues qui me présente son mécano. Il m’emmène chez lui pour faire la vidange. Je fais ca vite fait et on passe un bon moment à discuter bécane avec lui et ses 2 frères…  

    Sur la routa 40 du sud au nord

     J’arrive vers 18h30 un peu avant que la route ouvre, pour voir si il y a pas moyen de gratter un peu, car je dois encore passer le passage de travaux et trouver ou dormir et à 8h max il fait nuit… Comme on me laisse pas passer, je vais boire une bière à la petite épicerie du village. Je sympathise avec la patronne et lui demande si je peux dormir sous son préau et partir le lendemain à 6h du mat… No problemo, on se passe une super soirée avec sa maman et ses enfants à discuter de l’Argentine, de voyages et de leur vie.

    Sur la routa 40 du sud au nord

     Cette route à flan de montagne au levé du jour est magnifique, je suis content de l’avoir géré comme ca...

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Démarrer une journée de conduite à 6h du mat., me permet de parcourir une grande distance pour arriver en début de soirée à Salta dans l’auberge de jeunesse dans laquelle j’avais dormi avant de passer la frontière chilienne (comme, c’est la saison creuse, la chambre est gratuite, il y a juste a payer les consos, ce qui me va très très bien  ).

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Il y a des endroits comme ca en voyage, on ne sait pas pourquoi mais on y revient… c’est le cas pour moi et le village de Cafayate où je déguste cette fois ci le vin blanc… qui est bien meilleur que le vin rouge. Je suis complètement d’accord avec mon ami Christian, le vin rouge Chilien est bien supérieur au vin Argentin… mais je vous conseille de le vérifier par vous-même (et de pas le dire trop fort en Argentine car ils aiment pas trop...).

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Je résiste pas non plus aux photos dans des paysages déjà vu...

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Sur la routa 40 du sud au nord

    La prochaine étape est la Bolivie ! C’est en réalité un 2ème voyage dans ce continent sud Américain. Toute la partie sud que j’ai visité (Uruguay, sud du Brésil, Argentine et Chili) ressemble dans sa culture, les personnes et modes de vie à ce que nous vivons plus ou moins en Europe. La partie nord qui m’attend (Bolivie, Pérou, Equateur et Colombie) risque de beaucoup plus me dépayser… On va voir ca très vite !

    Après 2 mois de voyage, beaucoup de portes s’ouvrent dans ma tête, je relativise beaucoup plus sur les problèmes que l’on peut rencontrer dans notre vie de tous les jours… car ici beaucoup de gens vivent dans des conditions difficiles avec vraiment très peu (voir photo ci dessous)… Toutes ces rencontres très intenses m’ont aussi fait prendre conscience que souvent les seules limites qui existent sont celles que l’on se met soi même, et qu’en réalité, il est possible de tenter de vivre de manière beaucoup plus épanoui en courant au final très peu de risque, à fortiori pour nous qui sommes Français… C’est si bon de voyager et de s’ouvrir ! C’est une vraie chance que très peu de personnes que je rencontre ici peuvent se permettre et je compte bien en profiter à fond !!!   

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Après 3 grosses semaines en Argentine voici ce que j’en déduis :

    Est-ce que je pourrais y vivre ? : OUI si il m’est possible d’être payer en US $ ou si l’économie du pays change et que le pesos Argentin arrête de subir une inflation de 200 %/an, ce qui rend la vie de la plus part des gens sans réelle possibilité de réalisation personnelle (comme placer des économies en banque par exemple, puisque le lendemain l’argent à perdu toute sa valeur).

    J’ai aimé  : l’hospitalité absolument incroyable des Argentins qui possèdent une mentalité très ouverte et conviviale avec le partage du maté ou de l’asado par exemple. Vivre des climats très différents dans un même pays, la région des 7 lacs, Iguazu, les petites routes et paysages de la Cordillère Argentine, affronter la nature à l’état brut de la Patagonie, faire le change au marché noir (qui m’a permis de quasiment doubler mon pouvoir d’achat), rencontrer des personnes avec des modes de vie très différents, la possibilité de se faire soigner gratuitement (et correctement) à l’hôpital publique (même pour un étranger), les gens qui me faisaient des coucous et des  car ils aiment la moto, voir un peuple pratiquer la religion football, les places centrales dans les petits villages, les autoroutes gratuites pour les motos, internet gratuit dans les stations services YPF, voir de vieilles voitures (souvent americaines ou francaises) rouler au GPL, les glaces artisanales aux goûts multiples.

    J’ai pas aimé  : le coût de la vie très cher si comme moi au bout d’un moment vous n’avez plus de $ US, un chien qui est sorti d’une ferme alors que j’arrivais à 100km/h, le sentiment d’insécurité dans la ville de Buenos Aires, 2 ou 3 personnes qui m’ont fait des grosses frayeurs en conduisant mal car ici la priorité à droite n’existe pas, la police corrompue dans le nord du pays, la difficulté de connexion internet dans le nord ouest Argentin.

    Sur la routa 40 du sud au nord

    Pour finir en beauté, la 2ème partie de la vidéo sur ma remontée du sud au nord de l'Argnetine !

    La prochaine dépendra de ce que je trouverai comme connexion en Bolivie...

    Suerte todos !


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  • Pour mon début en Bolivie, je décide de monter vers le nord-est en direction de Santa Cruz où je suis hébergé dans la colloc de Andréa, Irasith et Nicolas. Mais comme le passage de frontière est laborieux (Vive le 1er contact bolivien) , je perds beaucoup de temps et passe la nuit à mi chemin dans une station service qui me laisse poser mon hamac… mais il y a quand même des coins sympa sur cette route...

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De très bonnes soirées avec leurs amis dans pas mal de bars de cette ville incroyable ! Incroyable car pour moi, la Bolivie est le pays (ou l’un des pays) les plus pauvres d’Amerique du sud… et Santa Cruz est absolument l’opposé !!! Il est possible d’y trouver toutes les enseignes les plus prestigieuses…des vêtements aux bijoux en passant par les concessionnaires automobiles (Porsche HUmmer, etc) et moto (Ducati).

    Grâce à eux, j’ai pu trouver tout ce dont j’avais besoin pour faire une bonne révision de ma moto (voir dans la partie : ma Transalpèt aux petits oignons) avant d’attaquer les pistes boliviennes !

    Après ces quelques jours intensifs, je prends la route en direction de la routa del Ché. Je fais une halte dans un parc municipal où quelques jeunes ados ont plantés la tente… on se passe une soirée sympa autour du feu et je me rends compte que les traditionnels marshmallows sont une coutume internationale !! Je fais une tentative de loup garou mais jouer en espagnol est encore dur dur pour mon niveau d'espagnol…

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    Le lendemain matin, je prends un café dans le joli village de Samaïpata et rencontre des motards bolivien qui font parti du moto club de Santa Cruz… ils me donnent pas mal d’infos sur la piste que je m’apprête a prendre… et l’un d’eux me donne sa carte de visite au cas où j’ai un pépin (et ca s'averera hyper utile un peu plus loin... Un merci infini et gigantesque à Carlos pour son aide!)… celui la même qui sur cette piste avec un V-storm a mis 7h pour faire 60 bornes…

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    Après tout ca, je pars super motivé sur la routa del Ché ! Je fais mes réserves d’essence car pas de station avant 450kms, et m’engage sur la piste qui commence tranquille… j’ai un bon rythme, je me fais plaisir…

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    Il y a même un grand sourire sous mon casque… ce que je vis correspond exactement a l’image que je me faisais de rouler en Amérique du sud, des pistes a flan de montagne avec une vue incroyable…

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    Et puis au fur et à mesure des kilomètres, la piste évolue et devient de plus en plus technique, mais les paysages sont toujours aussi beaux… je fais bien gaf ou je roule car il y a l’air d’avoir pas mal d’éboulements et les pierres sont très tranchantes (heureusement que j'ai des pneus tout neufs !!!)… J’arrive en fin d’aprèm dans le village de La Higuera et décide d’y passer la nuit. Après discussion et quelques bières avec Mélissa qui gère le bar du village et un groupe d’Argentins très sympa en voyage, j’ai le droit de dormir sous le préau du bar…

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    De Santa-Cruz à La Paz avec une grosse session inoubliable sur la Routa del Ché

    Le village de La Higuera est mythique car c’est le village dans lequel le Ché a été emprisonné et assassiné… il y a plein de photos, textes, statues et même des peintures  faites par des artistes de passage…

     De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Et le lendemain matin c’est le drame !!! … ma carte est fausse et m’induit en erreur, et comme je navigue sans GPS (vu que dans la cartographie Garmin Amérique du sud, il n’y a pas la Bolivie et l’Equateur) je pars dans la mauvaise direction et passe 2h30 à me faire toutes les petites pistes pour trouver comment rejoindre le fameux pont qui permet de passer de l’autre coté du fleuve… Je me perds grave de grave, je prends des chemins ou je ne croise que quelques vaches, des fermes abandonnées et une ferme où je rencontre une indienne Quechua qui ne parle pas un moto d’espagnol et vit comme on vivait dans les fermes françaises il y a 300 ans…

    Sur cette photo, je commençais a perdre espoir…

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    On voit le fleuve dans le fond et devant un groupe de fermes..je descends et rencontre enfin un paysan qui parle espagnol… il m’explique que la route que je cherche est en réalité avant le village d’où je viens… demi tour, et dans la montée je met la moto au tas… rien de grave, j’étais presque à l’arrêt… juste un peu mal au poignet… Je suis vraiment fatigué et j’ai vraiment chaud car c’est technique et il fait 40°…

    Sur le chemin du retour, un éboulement m’empêche de passer, mais un engin de chantier est déjà en action pour déblayer… le gars arrête sa machine et m’offre à manger et des feuilles de coca pour me donner des forces… Au final ce petit détour m’aura couté 4h mais surtout 70kms d’autonomie…

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    J’arrive enfin a trouver la bonne route, et je mets du gaz car je voudrais au moins arriver au prochain village avant la nuit (car on ne dirait pas sur cette photo, mais la nature parait bien hostile).

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    Je galère car mon amortisseur à lâché dû a ce qu’il a prit le matin même… la moto saute dans tous les sens sur les bosses et je me fais de bonnes équerres (certaines devant de jolis précipices)… j’arrive quand même malgré tout au village de Nuevo mundo, où il n’y pas d’hotel et je ne le sens pas pour dormir sur le terrain de foot… je fais la connaissance de Juan et incruste mon hamac dans son jardin.

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Juan travaille avec tous les siens dans le champ familial. Cette rencontre restera longtemps dans ma mémoire… Ils vivent à 5 dans une pièce de 15m² avec de l’électricité, une gazinière et 2 grands lits mais pas d’eau courante… en fait, en ils s’auto-suffisent grâce à ce qu’ils cultivent…ca me rappelle mon ami Oscar du petit village en Argentine, mais lui avait l’eau courante…

    Ce soir la, c’est la fête du collège, tous les étudiants font une représentation devant les habitants du village. C’est très sympa de voir ce qu’ils ont le courage de montrer (beaucoup de danses traditionnelles mais pas que...).

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    Je reprends la piste dans des paysages toujours grandioses.

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Dans un petit village juste avant que je ne tombe en panne sèche, j’ai pu refaire le plein…ouf !

    C’est une chose très difficile ici en Bolivie, les gens même si ils ne savent pas vont vous répondre et donc quand je demande à 3 personnes différentes ou se trouve la station service, j’ai 3 réponses différentes… Hummmm comme mon GPS me manque !!!

    Et j'arrive enfin à Sucré, capitale de la Bolivie (La Paz étant la capitale administrative). C'est une ville coloniale avec beaucoup de charme (surement celle que j'ai préféré en Bolivie) avec plein de patios où règne le calme et la tranquillité.

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Après ce que je viens de vivre je suis épuisé... je me repose un peu et le lendemain matin, je m’occupe de mon problème d’amortisseur… je recontacte le gars du moto club qui m’avait laissé sa carte pour qu’il m’aiguille sur un bon mécano, une fois l’adresse obtenue, je fais une très belle rencontre : Niki (qui est surement le meilleur mécano de Sucré car info recoupé par pas mal de sources).

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Il est méga gentil, m'invite manger chez lui avec sa famille, me laisse démonter mon amorto et me présente un soudeur spécialisé dans la réfection des amortisseurs.

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Mon amortisseur EMC est différent des amortos traditionnels car il est uniquement à huile et ne contient pas de gaz. J’avais monté cet amortisseur renforcé en pensant qu’il tiendrait la distance (vu que l’origine est de mauvaise qualité) mais comme je l’ai acheté d’occasion, il n’était pas du tout configuré pour supporter les 150kg de charge permanente sur la moto et surtout pas en mode tout terrain (car depuis le début de mon voyage je dois être à 5-6 000kms de pistes dans la Cordillère mais aussi en Bolivie, qui est vraiment extrême)…

    Après 4 jours de visite de la capitale, je peux repartir !!! Mais sur les 3 joints d’origine, seul 1 était dispo dans le commerce, le magicien sud Américain en a refabriqué un (dans je ne sais plus quelle matière) et comme le dernier était trop difficile a faire, il a carrément refait toute une pièce pour qu’il n’y ait plus besoin de joint. L’huile perdue était normalement de viscosité 0, mais comme ce n’était pas trouvable en Bolivie, elle a été remplacée par de la W10… Je ne sais pas combien de temps ca va tenir, mais je remonte de nuit à la frontale et sous la pluie… L’essentiel est de pouvoir continuer ma route car la pluie arrive a grand pas !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Je modifie mon itinéraire originel (qui devait passer par de la piste pour aller à Cochabamba) pour aller à Potosi par une route bitumée (ou presque). Je ne passe qu’une soirée à Potosi, mais je visite la ville alors qu’elle est en fête (c’est le carnaval)… Et l’ambiance est géniale !!!

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    De Potosi, je me fais la route jusqu'à La Paz, et en chemin, je rencontre un couple de francais qui voyage en camping car depuis un an de demi et se font la Transaméricaine… on passe un bon moment a échanger nos impressions et bons plans vu qu’eux vont au sud et moi au nord… Le vrai ENORME bonus de cette rencontre est que je repars avec la carte GPS de la Bolivie !!!! Une soirée de bataillage sur l’ordi et elle fonctionne enfin dans mon GPS, ce qui est vraiment excellent car La Paz est gigantesque !

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

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    La partie haute de La Paz est à plus de 4000m d'altitude et cette capitale qui est la plus haute du monde est très étendue et descend jusqu'à 3600m environ... C'est très impressionnant lorsqu'on arrive (mais malheureusement l'image ne rend pas les sensations éprouvées...je vous invite tout de même à cliquer sur l'image ci-dessous pour vous en rendre un peu plus compte)...

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Je dors chez Eveline, qui m’héberge généreusement et me présente son ami Armando qui est d’accord pour garder ma moto et mon matos pendant mon petit délire dans la forêt Amazonienne à Rurrenabaque.

    De Santa-Cruz à La Paz...& Routa del Ché inoubliable !

    Le lendemain matin, je serais à l'aéroport en direction de la forêt Amazonienne ... Vous pourrez voir ma découverte de cet univers incroyable dans mon prochain article et les vidéos qui l'accompagne !

    Mais en attendant voici la vidéo qui retrace ce parcours qui restera a jamais gravé dans ma tête aussi bien pour les moments de joies et de rencontres que pour les moments difficiles...

    Globalement tout ce dont je rêvais depuis mon canapé en préparant ce voyage, la Bolivie me l'a donné !!!!

     


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  •  Gros délire que j’attends depuis longtemps et qui me fait beaucoup rêver…  la balade dans la jungle !!!

     

    Décollage depuis l’aéroport le plus haut du monde (4000m) et survol de la Cordillère centrale avant d’atterrir dans la jungle… Dès la sortie de l’avion, la température et surtout le taux d’humidité est impressionnant !!!

    Et si je me faisais une balade dans la forêt amazonienne ?

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    Une fois arrivé au village très sympa de Rurrenabaque,

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    Je vais direct voir l’agence que j’ai sélectionné grâce à mon ami Alex (de Vizéo.com) et me trouve une auberge de jeunesse hyper sympa (moi en même temps, tant qu’il y a des hamacs…  )

    Et si je me faisais une balade dans la forêt amazonienne ?

    Et le lendemain matin, c’est parti pour un trip de 3 jours dans la jungle avec Andréa, Goeff et Tomas ainsi que notre guide et ange gardien Miguel et le cuisto de la jungle : Marco.

    Et si je me faisais une balade dans la forêt amazonienne ?

    3 pures journées !!! A apprendre la jungle, les plantes, les arbres, les fruits, les animaux et insectes (mais surtout les moustiques qui sont hyper gourmands !!)

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     Pour faire court, voici une petite vidéo de ce moment de découverte...

     

     


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